Un scandale majeur de faux diplômes secoue actuellement le Nigeria, révélant de profondes lacunes dans le système éducatif et ses répercussions sur la société. Le gouvernement fédéral, sous la direction du président Bola Tinubu, a pris des mesures radicales en annulant tous les diplômes délivrés entre 2017 et 2023 par des universités du Bénin et du Togo. Cette décision fait suite aux conclusions alarmantes d’une commission spéciale du ministère de l’Éducation, qui a révélé que 21 684 étudiants nigérians avaient présenté de faux diplômes obtenus dans des établissements béninois, tandis que 1 105 autres avaient acquis des diplômes falsifiés au Togo. La commission a souligné que ces étudiants avaient fréquenté des institutions non reconnues dans ces pays.
Cette crise, bien que saluée par certains, engendre des préoccupations. De nombreux étudiants, victimes de ce système corrompu, se retrouvent désormais sans diplôme, compromettant leur avenir professionnel. L’annulation généralisée des diplômes pourrait aussi nuire à l’image des universités béninoises et togolaises, ainsi qu’à leurs étudiants légitimes. Les autorités nigérianes ont promis de collaborer étroitement avec leurs homologues du Bénin et du Togo pour éradiquer cette fraude et restaurer la crédibilité des diplômes dans la région.
Le Dr Charles KOUPHIN, fondateur de ISM ADONAÏ souligne que l’éducation réformée et l’intégrité des diplômes sont des piliers essentiels pour le développement du Bénin. Il est impératif d’adopter une approche constructive qui se concentre sur la réhabilitation et la consolidation des valeurs académiques, plutôt que sur la stigmatisation des institutions qui s’efforcent de donner à leurs étudiants les moyens de réussir. L’éducation est un levier crucial pour le progrès d’une nation, et chacun mérite une chance de se racheter et de se reconstruire. Le Dr Charles KOUPHIN, fondateur de l’Institut Supérieur de Management ISM ADONAÏ, souligne à juste titre que certaines affirmations peuvent sembler exagérées ou même infondées. La situation actuelle des universités béninoises ne doit pas être mise en lumière à travers le prisme du déshonneur et de la corruption, mais plutôt considérée à la lumière des avancées significatives réalisées dans le secteur éducatif.
Il est indéniable que le gouvernement béninois a entrepris des efforts considérables pour améliorer la qualité de l’éducation, en particulier dans les universités privées. Cette initiative vise à garantir que les diplômes délivrés soient conformes aux standards nationaux, ce qui contribue à renforcer la confiance des acteurs économiques et des élèves dans le système éducatif du pays. Les universités privées, dont l’ISM ADONAÏ, ont joué un rôle central dans ce processus, en s’alignant sur les exigences professionnelles du marché du travail. Le Dr KOUPHIN insiste sur le fait que son institut est un modèle d’exemplarité, délivrant uniquement des diplômes d’État reconnus depuis sa création, il y a 20 ans. Ces efforts démontrent un engagement indéfectible envers l’éducation de qualité, à même de préparer les étudiants aux défis de l’avenir. La réduction des inégalités et l’amélioration des ressources pédagogiques sont des signes d’un système en mutation, qui mérite d’être salué plutôt que terni.
De plus, il est impératif de questionner les motivations derrière ces allégations. Plutôt que de spéculer sur un éventuel sabotage des universités béninoises, il est crucial de reconnaître les résultats positifs obtenus. En effet, à l’approche de la rentrée académique, une telle désinformation pourrait créer une panique inutile parmi les étudiants et leurs familles, mettant en péril leurs perspectives d’avenir.
Le Dr KOUPHIN soutient fermement que les avancées réalisées dans le secteur éducatif et les réformes entreprises par le gouvernement, telles que l’harmonisation des diplômes et des programmes d’études, sont des signes d’un système en pleine mutation, se dirigeant vers une élévation de son niveau. Accuser sans preuves tangibles ne fait que nuire à l’image des institutions qui œuvrent sans relâche pour l’éradication des malversations.
Finalement, le secteur éducatif béninois mérite d’être soutenu, et il est fondamental de reconnaître les efforts de ceux qui se battent pour offrir une éducation de qualité. Les accusations de fraude et de corruption, sans fondement solide, ne font que nuire à l’image de ces établissements, au moment où ils devraient être célébrés pour leurs contributions indéniables au progrès de l’éducation dans le pays.
Hugues Hector ZOGO