– plus de 1000 faux diplômes délivrés chaque année aux étudiants Nigerians.
– C’est la fameuse filière anglophone.
– Les universités privées béninoises impliquées connues.
Le Nigeria a annoncé la suspension des diplômes universitaires délivrés aux Nigérians au Bénin et au Togo. Cette décision découle d’une affaire de faux diplômes qui a nécessité la collaboration entre les ministères de l’enseignement supérieur des trois pays. Selon les informations, cette suspension fait suite à une enquête menée par un journaliste nigérian. Ce dernier a publié un article intitulé « Révélation: Comment un journaliste du Daily Nigerian a décroché un diplôme universitaire à Cotonou en 6 semaines », qui a été diffusé dans le journal Daily Nigerian Newspaper le 30 décembre 2023.
Dans cet article, le journaliste révèle comment il a réussi à obtenir un diplôme universitaire en moins de deux mois. Son objectif était d’obtenir une accréditation au ministère nigérian de l’Éducation afin de pouvoir participer au programme national de service pour la jeunesse. Suite à la publication de cette enquête, le gouvernement fédéral du Nigeria a pris la décision de suspendre l’évaluation et l’accréditation des diplômes universitaires délivrés au Bénin et au Togo.
Une enquête a été lancée, impliquant les trois pays concernés, afin de mieux comprendre les contours de cette affaire d’obtention de diplômes frauduleux. Cette décision de suspendre les diplômes a suscité de nombreuses réactions au Nigeria et dans les pays voisins. Certains estiment que cette mesure est justifiée et qu’elle permettra de combattre le phénomène des faux diplômes, qui est malheureusement répandu dans la région.
D’autres, en revanche, expriment leur inquiétude quant aux conséquences de cette suspension. En effet, de nombreux Nigérians ont obtenu leur diplôme dans des universités au Bénin et au Togo, et cette suspension mettrait en péril leur avenir professionnel. Il est important de noter que cette affaire met en lumière un problème plus large lié à la crédibilité des diplômes délivrés par certaines universités dans la région. Les Nigérians, comme beaucoup d’autres étudiants internationaux, ont été attirés par ces pays en raison de la facilité et de la rapidité d’obtention des diplômes.
Cependant, il est maintenant clair que certains établissements d’enseignement supérieur ont abusé de cette situation en délivrant des diplômes sans vérifier réellement les compétences des étudiants. Cette affaire soulève également des questions sur la responsabilité des autorités concernées. En effet, comment ces universités ont-elles pu opérer pendant si longtemps sans être détectées ? Et qu’en est-il des diplômés qui ont obtenu leur diplôme de manière légitime ?
Il est donc crucial que les gouvernements du Nigeria, du Bénin et du Togo coordonnent leurs efforts pour résoudre ce problème et garantir la crédibilité des diplômes délivrés par les universités de la région. Une enquête approfondie est nécessaire pour identifier les établissements d’enseignement supérieur impliqués dans cette affaire et prendre des mesures appropriées à leur encontre. Il est également essentiel de mettre en place des mécanismes de vérification plus solides afin d’éviter que de telles fraudes ne se reproduisent à l’avenir. En attendant, la suspension des diplômes universitaires délivrés au Bénin et au Togo reste en vigueur. Cette décision place de nombreux étudiants nigérians dans une situation difficile, car ils se retrouvent incapables de prouver la validité de leur diplôme. Il est nécessaire de trouver rapidement une solution afin de minimiser les conséquences de cette suspension pour les personnes concernées.
La résurgence de la mafia des universités privées au Bénin suscite l’indignation de nombreux citoyens. Cette mafia, composée de directeurs d’universités privées peu scrupuleux, tire profit de la faiblesse des contrôles et de la complaisance de certaines instances pour opérer en toute impunité. Malheureusement, le ministère de l’enseignement supérieur, chargé de réguler les établissements d’enseignement supérieur et conduite par Eléonore LADEKAN, s’est montré laxiste dans sa mission de supervision. Au lieu de veiller à l’intégrité et à la qualité des universités privées, certains de ses membres semblent avoir choisi de fermer les yeux sur les pratiques illégales et le commerce de diplômes qui se déroulent sous leur nez. Cette complaisance de LADEKAN a jeté le discrédit sur l’ensemble du système éducatif béninois et déshonoré le pays tout entier. Les jeunes étudiants qui investissent du temps et des ressources dans leur formation sont les premières victimes de cette situation, car ils se retrouvent diplômés de cursus dépourvus de toute valeur sur le marché du travail. Face à cette situation, la démission de l’équipe dirigeante de Eléonore LADEKAN est attendue de pied ferme. Seule une remise à plat du système de supervision permettra de restaurer la confiance des Béninois dans leur système éducatif, et de garantir aux étudiants des universités privées un enseignement de qualité et des diplômes reconnus.
La Rédaction