Ce dimanche 26 janvier 2025, Eden TV Bénin a offert à ses téléspectateurs un épisode captivant de l’émission « Entretien du Dimanche », animé par le talentueux Dônklam Abalo. L’émission, diffusée à 10 heures, a mis en lumière les réflexions de Claudine Afiavi Prudencio, Ministre-Conseiller à la Santé au Bénin sur les évolutions significatives du système sanitaire béninois depuis l’accession de Patrice Talon à la présidence en 2016. Le droit à la santé est une pierre angulaire du développement humain et un impératif moral dans notre société. Pour sa sortie médiatique de ce dimanche 26 janvier 2025, Claudine Afiavi Prudencio, Ministre-Conseiller à la Santé a su allier communication efficace et vision claire, en mettant en lumière les réformes en cours et les ambitions d’un système de santé accessible et de qualité pour tous les Béninois.
Un tableau critique au passé sombre
Avant l’arrivée de Patrice Talon au pouvoir le 6 avril 2016, le paysage sanitaire du Bénin était marqué par une crise profonde et inquiétante. Les hôpitaux, souvent en état de délabrement avancé, témoignaient d’un manque criant d’infrastructures adéquates. Les quelques établissements de santé disponibles étaient saturés, avec des lits manquants et des équipements obsolètes, laissant les patients dans une détresse inacceptable. Le personnel médical, démoralisé et insuffisant, peinait à offrir des soins de qualité, tandis que les médicaments essentiels restaient désespérément absents. Les maladies contagieuses, autrefois maîtrisées, refaisaient surface, menaçant la vie de milliers de Béninois. La peur et le désespoir régnaient dans les foyers, où l’accès aux soins était perçu comme un luxe inaccessible. Les taux de mortalité maternelle et infantile atteignaient des sommets alarmants, illustrant l’urgence d’un système à bout de souffle. Dans ce contexte, chaque visite à l’hôpital devenait une épreuve, un saut dans l’inconnu où l’espoir de guérison côtoyait la réalité d’un système en faillite. Ce tableau sombre résonne encore dans les mémoires, rappelant l’importance cruciale des réformes entreprises depuis l’élection de Patrice Talon.
Sur le plateau « Entretien du Dimanche » en répondant aux questions du journaliste Dônklam Abalo, Claudine Afiavi Prudencio, Ministre-Conseiller à la santé au Bénin a parlé de la transformation connue dans le secteur. Elle a fait savoir comment le Bénin a entamé son redressement sanitaire. Claudine Afiavi Prudencio a réaffirmé avec force que la santé constitue un droit fondamental, devant être garanti à tous sans exception. Sous l’orientation du président Patrice Talon, chef de l’Etat béninois, elle a mis en avant les réformes en cours, qui visent à réduire les inégalités en matière de santé et à offrir des services de qualité à l’ensemble de la population. Elle a souligné que ces initiatives ne sont pas simplement des promesses, mais qu’elles s’inscrivent dans une volonté politique claire et déterminée à transformer le secteur sanitaire du pays. Claudine Afiavi Prudencio a insisté sur l’importance du travail abattu par le gouvernement et qui permet d’améliorer les infrastructures de santé, en les modernisant et en les rendant plus accessibles. Cela inclut la construction de nouveaux établissements de santé, la formation continue des professionnels du secteur et l’augmentation de l’approvisionnement en médicaments essentiels. Son intervention a également abordé la nécessité d’assurer la disponibilité des services de santé, notamment dans les zones rurales, où l’accès aux soins est souvent limité.
Un système en mutation
Le système de santé béninois est en pleine mutation, comme l’a souligné la ministre lors de sa sortie médiatique. Face à des infrastructures souvent obsolètes et à une disponibilité limitée des soins, le gouvernement sous l’impulsion du chef de l’Etat béninois Patrice Talon a entrepris des réformes ambitieuses. Ces changements s’appuient sur une volonté politique affirmée et des investissements stratégiques, visant à revitaliser le secteur de la santé. Les réformes concernent différentes dimensions du système, notamment la modernisation des structures hospitalières qui se traduisent par des équipements adaptés et une meilleure accessibilité pour les patients. Parallèlement, la formation des professionnels de santé est renforcée, garantissant ainsi une expertise accrue et une prise en charge optimale des malades. De surcroît, l’amélioration des services offerts aux patients est une priorité, avec des initiatives visant à optimiser le parcours de soins et à garantir une expérience plus humaine et efficace. Ces efforts collectifs entendent non seulement améliorer la qualité des soins, mais aussi redonner confiance aux Béninois dans leur système de santé, contribuant ainsi à un mieux-être général au sein de la population.
Le Centre Hospitalier International de Calavi : déconstruire les préjugés
Le Centre Hospitalier International de Calavi émerge comme une initiative phare dans le domaine de la santé au Bénin, selon le ministre-conseiller Claudine Afiavi Prudencio. Ce projet ambitieux vise à répondre aux besoins croissants en soins de santé de la population, en proposant des services modernes et de qualité. Le centre se veut une réponse aux défis actuels du système de santé, marquant une avancée significative en matière d’infrastructures. Plus qu’un simple établissement de soins, il symbolise l’engagement du gouvernement à restaurer la confiance des citoyens envers le système de santé. Grâce à cette initiative, les Béninois pourront bénéficier d’un accès amélioré à des soins adéquats, renforçant ainsi la santé publique et le bien-être général de la population.
Claudine Afiavi Prudencio défend l’importance d’investir dans le nouveau Centre Hospitalier International de Calavi (CHIC), affirmant que ces infrastructures sont essentielles pour l’avenir de la santé au Bénin. Elle reconnaît que les préoccupations des citoyens sont légitimes, mais souligne que le CHIC n’est pas un mythe, mais une réalité tangible destinée à améliorer la qualité des soins. Elle insiste sur le fait que le gouvernement doit penser à la postérité en allouant des ressources adéquates à des projets ambitieux. En investissant aujourd’hui, nous garantissons un système de santé solide qui répondra aux besoins croissants de la population. Le Centre Hospitalier International de Calavi représente un tournant décisif dans l’amélioration des services de santé au Bénin. Il faut surtout remercier le chef de l’Etat Patrice Talon qui a porté une grande vision pour le secteur sanitaire en décidant de faire construire cette infrastructure pour le Bénin, notre pays.
Ensemble pour un système de santé durable
Dans un contexte où les défis sanitaires se multiplient, Claudine Afiavi Prudencio a lancé un vibrant appel à la mobilisation de toutes les parties prenantes. Elle a souligné l’urgence de l’engagement collectif face aux enjeux auxquels notre système de santé est confronté. Les professionnels de santé, les citoyens et les acteurs de la société civile ont un rôle crucial à jouer pour soutenir les efforts déployés par le gouvernement. Claudine Afiavi Prudencio a insisté sur l’importance d’une collaboration étroite entre tous les acteurs. Selon elle, un système de santé solide ne peut être construit que sur les bases d’un partenariat actif et inclusif. Elle a encouragé les professionnels de santé à partager leurs expertises et à travailler main dans la main avec les décideurs politiques afin de garantir que les politiques de santé répondent aux besoins réels de la population. Les citoyens, quant à eux, doivent être au cœur de cette dynamique, en exprimant leurs attentes et en s’engageant à promouvoir des comportements sains au sein de leurs communautés. Claudine Afiavi Prudencio a rappelé que la construction d’un système de santé équitable et durable nécessite des ressources adéquates, mais surtout une volonté commune de changer les choses. Cette sortie médiatique sur Eden TV Bénin n’a pas seulement permis de présenter la mission de la nouvelle ministre-conseiller, mais aussi de vendre une vision optimiste et dynamique de la santé au Bénin. Les défis sont nombreux, mais avec un leadership engagé et une population mobilisée, l’avenir de la santé au Bénin s’annonce prometteur.
Pêle-mêle… la misogynie en politique et l’importance de la représentation féminine
Lors de sa dernière intervention dans l’émission de ce dimanche conduite par Dônklam Abalo, Claudine Afiavi Prudencio, Ministre-Conseiller à la Santé, a brillamment abordé des thèmes essentiels tels que la misogynie en politique et l’importance de la représentation féminine dans les instances décisionnelles. On note essentiellement que son parcours personnel, marqué par des défis liés à son statut de femme dans un environnement souvent hostile, a renforcé son engagement à promouvoir l’égalité des genres au sein de son parti, la Renaissance Nationale.
Claudine Afiavi Prudencio a insisté sur le fait que les femmes doivent se battre pour leurs droits et leur place en politique. Elle a encouragé chaque femme à chercher un mentor, soulignant que l’apprentissage et le soutien sont cruciaux pour progresser dans un milieu encore largement dominé par les hommes. À la question de savoir si elle avait un mentor, Claudine Afiavi Prudencio a rfait savoir avec fierté que son mari joue ce rôle pour elle. Bien qu’il ne soit pas politicien, il lui offre des conseils précieux et l’encourage dans ses engagements politiques, prouvant ainsi que le soutien peut venir de différents horizons.
Claudine Afiavi Prudencio a également affirmé avec conviction que la dignité en politique n’est pas une question de genre. Être mariée ne doit pas être un frein à l’engagement politique ; au contraire, cela peut être un atout. Elle a démontré que les femmes peuvent et doivent s’affirmer dans le domaine politique, en brisant les stéréotypes et en prouvant que leur voix est indispensable. En réaffirmant son combat pour la représentation des femmes, elle a laissé un message fort : « chaque femme a le pouvoir de briller et de faire entendre sa voix, à condition de se battre sans relâche et de s’entourer de personnes qui croient en elles».
Au sein du parti Renaissance Nationale, Claudine Afiavi Prudencio se positionne comme une véritable voix pour les femmes, s’engageant avec conviction à les promouvoir dans des postes de responsabilité. Son plaidoyer en faveur de l’égalité des genres a été déterminant, notamment lors du dialogue politique qui a suivi le séminaire sur la discrimination positive au Bénin. Elle a fermement souhaité la levée des barrières institutionnelles qui entravent l’accès des femmes aux instances décisionnelles, en particulier à l’Assemblée nationale. Ce plaidoyer a trouvé un écho favorable, s’inscrivant dans un cadre plus large de volonté politique portée par le chef de l’État, Patrice Talon.
Sur le plateau de ce dimanche, Claudine Afiavi Prudencio a salué le chef de l’Etat pour son engagement en faveur de la promotion des femmes en politique, une avancée significative dans la lutte pour l’égalité des sexes. La révision de la constitution qui a suivi ce séminaire a intégré des dispositions favorables, permettant aujourd’hui au Bénin de compter 29 femmes députées à l’Assemblée nationale, un chiffre qui témoigne des progrès réalisés. Claudine Afiavi Prudencio souligne que la présence accrue des femmes dans des postes élevés est la preuve que l’égalité des genres n’est pas juste un principe théorique, mais une réalité à bâtir ensemble. En mettant en avant cette dynamique, elle inspire d’autres femmes à s’engager et à revendiquer leur place dans les sphères décisionnelles, consolidant ainsi un avenir où l’égalité est une norme et non une exception.
La position du parti RN face aux enjeux de 2026
En ce qui concerne les enjeux cruciaux qui se dessinent à l’horizon de 2026, Claudine Afiavi Prudencio, présidente du parti Renaissance Natioanle a été claire par rapport à l’intervention du journaliste Dônklam Abalo. « En tant que membre du parti Renaissance Nationale, il est essentiel de souligner que notre engagement au sein de la majorité présidentielle repose sur une dynamique collective, guidée par notre leader, le président Patrice Talon. Actuellement, nous sommes dans une phase d’attente constructive. Le chef de l’État, en tant que leader de notre coalition, n’a pas encore initié les échanges avec les différents partis politiques. Cependant, nous savons tous qu’il le fera dans un avenir proche. Ce moment sera déterminant pour définir les orientations stratégiques dont nous aurons besoin pour aborder les prochaines élections ».
Il est important de rappeler que le dépôt des candidatures est prévu pour octobre 2025. C’est l’indicateur qui relance mieux les propos de Claudine Afiavi Prudencio, présidente du parti Renaissance Natioanle : « D’ici là, nous devons nous préparer activement et être en phase avec les directives qui seront données par notre président. Notre mission est claire : travailler ensemble pour élire un chef d’État qui incarne l’exemplarité et la détermination, à l’image du président Patrice Talon, qui a tant investi pour le développement de notre pays ». Elle rassure d’ailleurs son attachement, ainsi que celui des membres du parti Renaissance Nationale : « Nous sommes déterminés à jouer notre rôle et à garantir que le futur président soit un véritable héritier des valeurs que nous défendons avec le leadership du chef de l’Etat Patrice Talon ».
Suivez l’intégralité de cette émission en cliquant sur le lien https://youtu.be/9ew4NKaFLr0
Hugues Hector ZOGO