La vente de l’essence de contrebande est un problème grave qui a des conséquences dramatiques tant sur le plan économique que sur le plan de la sécurité des citoyens. Malheureusement, le ministère de l’intérieur semble adopter une position de silence coupable vis-à-vis de ce fléau, ce qui entraîne la mort de nombreux concitoyens, chaque semaine au Bénin. L’essence de contrebande est un carburant illégal qui est souvent fabriqué de manière artisanale ou raffiné à partir de pétrole brut volé. Ce carburant est ensuite revendu à des prix très bas sur le marché noir, ce qui en fait une option attrayante pour de nombreux consommateurs qui cherchent à économiser de l’argent. Cependant, l’essence de contrebande est extrêmement dangereuse. En raison de son processus de fabrication non réglementé, elle peut contenir des impuretés et des substances toxiques qui peuvent endommager les moteurs des véhicules et entraîner des accidents de la route. De plus, la manipulation de ce carburant est souvent associée à des incendies et des explosions, ce qui met en danger la vie des individus qui y sont exposés. Malgré ces risques évidents, le ministère de l’intérieur semble relativement passif face à cette situation. Il n’y a pas de campagnes de sensibilisation majeures ou de mesures concrètes prises pour lutter contre la vente de l’essence de contrebande. Cette inaction est particulièrement inquiétante lorsque l’on considère que le commerce de cette substance illicite représente des milliards de dollars chaque année, ce qui en fait une activité criminelle très lucrative.
Il est difficile de comprendre pourquoi le ministère de l’intérieur ne fait rien pour remédier à cette situation. Certains avancent l’hypothèse que les autorités pourraient être corrompues et complices de ce trafic illégal. En effet, la contrebande d’essence est souvent organisée par des réseaux criminels puissants qui bénéficieraient de complicités politiques pour poursuivre leurs activités en toute impunité. Quelle que soit la raison du silence coupable du ministère de l’intérieur, le fait est que cette inaction a des conséquences dramatiques pour les citoyens. En plus des accidents de la route et des risques d’explosion, l’achat de l’essence de contrebande tue, femmes et enfants.
Pour remédier à cette situation, il est essentiel que le ministère de l’intérieur prenne des mesures concrètes pour lutter contre la vente de l’essence de contrebande. Cela pourrait inclure la mise en place de campagnes de sensibilisation pour informer les citoyens des dangers associés à cette pratique. Il est également important de travailler en collaboration avec les autres ministères concernés, tels que le ministère de l’énergie et le ministère des transports, pour mettre en place un système de surveillance et de contrôle plus rigoureux de la distribution de carburant légal. Cela permettrait de réduire les opportunités pour les contrebandiers de s’introduire sur le marché et de concurrencer les distributeurs légaux. La vente de l’essence de contrebande est un problème grave qui nécessite une action immédiate de la part du ministère de l’intérieur. Le silence coupable de cette institution entraîne la mort de nombreux concitoyens. Il est essentiel de sensibiliser la population aux dangers associés à cette pratique et de mettre en place des mesures répressives pour lutter contre ces activités illégales. Seule une action forte et coordonnée permettra de mettre fin à ce fléau.
Pourquoi le ministère de l’intérieur ne prend pas ses responsabilités en attendant la mise en oeuvre du plan annoncé par le gouvernement qui consiste à mettre en place des mini stations-service dans tout le pays ? Pourquoi malgré les nombreux drames qui ont endeuillé toute la république du Bénin, le ministère de l’intérieur ne peut pas fermer tous les grands sites de contrebande en urgence ? Doit-on encore attendre d’autres cas avant de réagir ? Patrice Talon a le mérite d’anticiper sur les problématiques de société. Ce serait formidable que le ministère de l’intérieur qui fait un travail de sécurité formidable, puisse également avancer sur ce chantier sans état d’âme. Cette mesure aidera à réguler le secteur de l’approvisionnement en carburant et à limiter les pratiques illégales. N’oublions pas que ceux qui font ce commerce ont suffisamment de moyens pour installer des stations au niveau de nos villes…
L’essence de contrebande est un réel problème au Bénin. De nombreux individus se livrent à l’importation illégale de carburant, contournant ainsi les taxes et les réglementations en vigueur. Cette activité illégale a un impact négatif sur l’économie du pays, privant l’État de revenus fiscaux importants. Afin de lutter contre ce fléau, il faut que le ministère de l’intérieur puisse monter le ton en attendant la démarche du gouvernement qui prévoit de créer des mini stations-service à travers le Bénin. Ces stations annoncées seront gérées par des opérateurs agréés et seront soumises à des réglementations strictes en termes de sécurité et de qualité du carburant vendu. Les mini stations contribueront également à créer des emplois locaux et à stimuler l’économie. C’est une innovation qui prendra corps en Afrique de l’ouest.
Il est important que le ministère de l’intérieur puisse mettre les moyens à disposition de la Police Républicaine afin que l’institution parvienne à renforcer les contrôles aux frontières pour empêcher l’importation illégale de carburant. L’avantage, prendre des mesures pour sanctionner les contrevenants et décourager les activités de contrebande. La volonté du gouvernement béninois est de garantir un approvisionnement régulier en carburant et de protéger les intérêts économiques du pays. Ces mini stations-service constituent une solution efficace et durable pour lutter contre l’essence de contrebande au Bénin. En régulant le secteur de l’approvisionnement en carburant, le pays pourra générer des revenus importants et promouvoir le développement économique. Mais en attendant d’y arriver, que le ministère de l’intérieur joue sa partition et évite au pays des drames. Car les contrebandiers ne voudront jamais cesser leur fraude. Il faut de la fermeté de l’État pour mettre fin à ce fléau. La Police Républicaine en a les moyens !
Hugues Hector ZOGO