L’investissement du gouvernement béninois dans les cantines scolaires de nos écoles primaires publiques pose problème à de nombreux usagers de nos établissements scolaires. Que faire pour répondre aux attentes du chef de l’Etat ? De nouvelles inquiétudes se nourrissent de jour en jour…
Lorsque plusieurs écoles primaires ont été dotées de cantines scolaires, de nombreux parents se sont réjouis, espérant enfin un soulagement. Si l’initiative du Président Patrice Talon a pu résoudre certains problèmes, il reste encore des lacunes à combler. En effet, la qualité des repas servis dans plusieurs écoles fait débat. Les plats sont parfois peu appétissants et ne répondent à aucune norme culinaire. La vérité est que les femmes engagées pour ce travail rencontrent des difficultés, en particulier avec les condiments et autres ingrédients. Face à cette situation, certaines associations de parents d’élèves sont contraintes de demander « une maudite » somme d’argent aux parents avant de pouvoir acheter quelques jalons de condiments. À partir de là, c’est la cuisine bricolée qui prend le relais. En conséquence, la qualité des repas dans les écoles concernées mécontente de nombreux parents d’élèves qui expriment leur ras-le-bol. Ils déplorent que la plupart de leurs enfants tombent malades après avoir consommé ces repas et cela entraîne d’autres dépenses. Où se situe donc le problème ? C’est une grande question ! Il est nécessaire de revoir les choses et d’améliorer cette histoire de cantines scolaires qui, pour dire vrai, ne répond pas encore aux attentes. Face à cette situation embarrassante, les directeurs d’écoles se sentent démunis et ne savent pas quelle solution adopter. Ils redoutent les possibles conséquences d’un scandale marqué par l’étiquette « Cantine scolaire » et craignent d’être mutés en conséquence. Comment agir dans cette situation délicate ? Il est important de faire la distinction entre manger à sa faim et bien manger. Le Ministre Salimane Karimou est appelé à rectifier le tir afin de mieux soulager nos apprenants à la base.
Maxime LISSANON