La ville historique de Ouidah vibre intensément au rythme du festival Traces. Ce vendredi 17 janvier 2025, au CCRI John Smith, un public enthousiaste se masse pour découvrir un spectacle fascinant, fruit des efforts collectifs des artistes et des participants. Les lumières s’allument, et la scène prend vie avec une série de tableaux de danse contemporaine, alliant harmonieusement tradition et modernité.
Dans une atmosphère chargée d’énergie, les artistes captivent l’audience par leurs mouvements fluides et expressifs. Ils naviguent habilement entre passé et présent, entre souvenirs et rêves. Chaque pas, chaque geste raconte des histoires vibrantes de ceux qui, en dansant, se reconnectent à leurs racines et à la mémoire de leurs ancêtres. Les danses évoquent la quête d’identité, un dialogue entre les générations, un hommage vibrant à ceux qui nous ont précédés.
Au cœur de cette célébration, la voix chaleureuse de Sabine Fourn, deuxième adjointe au maire de Ouidah, s’élève et résonne dans l’espace : « Ce festival, c’est bien plus qu’un simple événement culturel. C’est un véritable pont entre les peuples, un espace où la diversité s’exprime et où l’art devient un vecteur d’unité. Je suis fière de voir notre ville accueillir des talents venus des quatre coins du monde. Ensemble, nous tissons un récit commun, une tapisserie vivante de nos cultures. » Ses mots résonnent avec force, incitant chacun à ressentir la puissance de l’art comme moyen de rassembler.
Le Dr Sylvestre EDJEKPOTO, président et directeur scientifique de l’Institut Afrique Décide, prend également la parole, ajoutant à l’émotion ambiante : « La rencontre de l’art moderne et des traditions ancestrales est essentielle pour notre développement culturel. Ici, à Ouidah, nous voyons comment la danse contemporaine peut servir de miroir à notre histoire, à nos luttes et à nos rêves collectifs. Chaque performance est un acte de résilience, un cri de liberté qui résonne au-delà des frontières. »
Sur scène, les tableaux de danse se succèdent, offrant autant de réflexions sur l’héritage culturel. Les mouvements évoquent des vagues de nostalgie et d’espoir, tandis que les artistes, vêtus de costumes éclatants, fusionnent les rythmes traditionnels avec des expressions contemporaines. Cette alchimie unique entraîne le public dans un voyage sensoriel, où chaque danse devient une invitation à rêver et à se souvenir de ceux qui ont foulé cette terre avant nous.
Les spectateurs, parés de tenues festives, participent pleinement à cette célébration. Leurs regards émerveillés et leurs applaudissements résonnent comme une ode à la créativité et à l’innovation. Leurs corps vibrent au rythme des tambours, et l’atmosphère est empreinte d’une joie palpable. Chaque danse est une expérience collective, une communion entre les artistes et le public, un moment suspendu où l’art transcende les mots.
Le député Didier Maixent DJEIGO se réjouis de l’élan que prend ce festival. « Traces à sa 11ème édition se révèle comme un espace de partage vivant. Chaque artiste, chaque spectateur contribue à l’écriture d’une histoire commune, un récit d’humanité et de diversité. La soirée s’étire dans une douce magie, où la danse, langage universel, nous rappelle que, malgré nos différences, nous rêvons tous de racines, de liens et d’appartenances. Je suis fier d’avoir vu autant de tableaux présentés par plusieurs peuples ».
Ici, à Ouidah, sous le ciel étoilé, nous célébrons ensemble cette richesse partagée, faisant vibrer nos cœurs à l’unisson.
Hugues Hector ZOGO