Dans chaque hôpital, il existe un endroit sombre et silencieux connu sous le nom des « couloirs de la mort ». C’est là que l’on trouve les patients dont l’état est si grave qu’ils sont considérés comme incurables, condamnés à attendre leur dernier souffle dans une atmosphère glaciale et pleine de désespoir.
En marchant le long de ces couloirs, on peut sentir la tristesse peser sur nos épaules, les murs délabrés semblent refléter l’état défaillant de ces vies suspendues entre la permanence de la vie et l’arrivée inéluctable de la mort. Les pas feutrés des infirmières ne font qu’accentuer le silence, créant une ambiance étrange et angoissante.
Le crissement du chariot transportant les repas rappelle la cruauté de la situation, les patients souffrant souvent de maladies incurables et en phase terminale, mangeant à peine ou ne mangeant plus du tout. Leurs visages marqués par la douleur et la défaite, leur regard vide et résigné.
Ces couloirs sont également le lieu où sont situées les chambres des patients en soins palliatifs, les endroits où l’on prodigue des soins visant à soulager les souffrances et à assurer une fin de vie digne. Les familles y défilent, pleurant leurs proches, partageant un dernier adieu empli de chagrin et de résignation.
Dans les couloirs de la mort, on ressent la futilité de la vie et la fragilité de l’existence humaine. Les traitements ne font qu’apporter un soulagement temporaire, repoussant l’inévitable pour un court instant. Les médecins et les infirmières font preuve d’une compassion et d’une dévotion remarquables, mais ils sont souvent témoins de l’impuissance face à la maladie et à la mort.
Et malgré la tristesse qui se dégage de ces couloirs, il y a aussi de l’amour et de l’espoir. Les bénévoles passent des heures à tenir la main des patients, à leur offrir un sourire et une parole réconfortante. Ils savent que leur présence peut apporter du réconfort et de la chaleur, même dans les moments les plus sombres.
Dans les couloirs de la mort, les jours et les nuits se confondent. Les patients attendent leur dernier souffle, certains dans la solitude totale, d’autres entourés de leurs proches. Mais tous espèrent une sortie paisible de ce monde, libérés de la douleur et des souffrances.
Les couloirs de la mort sont un rappel brutal de la fragilité de la vie et de la nécessité d’apprécier chaque instant. Ils sont le témoignage de l’inéluctable cycle de la vie et de la mort, et de la nécessité d’offrir du soutien et de l’amour à ceux qui en ont besoin.
Alors, la prochaine fois que vous vous retrouverez dans un hôpital, que ce soit pour une simple visite ou pour une raison plus grave, prenez un moment pour réfléchir à ces couloirs de la mort et à ceux qui y attendent leur dernier souffle. Prenez le temps d’apprécier votre propre vie et de montrer de la compassion envers ceux qui en ont besoin.
Hugues Hector ZOGO