Les récents propos de David Koffi AZA, annonçant un troisième mandat pour le chef de l’État béninois, Patrice Talon, suscitent une vive controverse et mettent en péril l’unité nationale. Alors que le pays se prépare à des échéances électorales cruciales, de telles déclarations peuvent semer la discorde et alimenter les tensions politiques. En effet, le chef de l’État, actuellement à la fin de son dernier mandat constitutionnel, a toujours plaidé pour la cohésion sociale et le dialogue entre les différents acteurs de la vie politique béninoise. Les interventions de M. AZA, en revanche, vont à l’encontre de cette volonté, en véhiculant une image d’instabilité et de désaccord au sein des institutions.
Le Comité des rites du Vodun, désavouant publiquement M. AZA, souligne l’importance d’un discours responsable et respectueux des valeurs démocratiques et culturelles du pays. Les déclarations tendancieuses de David Koffi AZA risquent de fragiliser le travail accompli par ce comité et d’entraver les efforts en faveur d’une paix durable et d’un climat serein dans le cadre des Vodun Days 2025.
En outre, la promesse d’un troisième mandat, qui n’a pas de fondement légal, peut engendrer des mouvements de protestation et une polarisation accrue au sein de la population, déjà divisée par des questions politiques. Cela pourrait également inciter certains groupes à remettre en question la légitimité du processus électoral à venir, créant ainsi un climat de méfiance envers les institutions.
Dans ce contexte, il est impératif que M. AZA prenne la mesure de l’impact de ses paroles. La responsabilité individuelle est essentielle pour préserver la paix sociale et la stabilité du pays. La voie vers un avenir pacifique et unifié passe par un engagement à respecter les principes démocratiques et à encourager un dialogue constructif au sein de notre société.
Hugues Hector ZOGO